Monasterio de la Conversión
  • Comunidad
    • Fraternidad laical
    • Historia
    • Quiénes somos
    • Carisma
  • Interioridad
    • Oración
    • Estudio
    • Laboratorio de la fe
    • Palabra de Dios
  • Misión
    • Camino de Santiago
    • Itinerancias
    • Encuentros JARIS
    • Civitas Dei
    • Ecumenismo
  • Hospedería
    • Agenda - hospedería
  • News!
  • Contacto
  • Artesanía
    • Productos de Navidad
    • Cuaresma - Productos
    • Talleres artesanos
    • Diseño Gráfico

Lettre de communion. Noël 2018

17/12/2018

 

Que la terre s'ouvre el produise le Sauveur Is 45, 8

Español
Imagen
Oui! Toi, Tu es. Tout a du sens.
 
1.- L’annonce de ta visite. Toute la Création parle de Toi. Si nos oreilles sont attentives,  le mutisme du créé n’existe pas ; si nos yeux  scrutent les horizons, il n’y a pas vide de Toi. La nuit, le jour, l’air bleu ou le vent, l’herbe des champs et la vitesse des rivières, murmurent et chuchotent et, en leur rumeur, nous pouvons Te reconnaître. Tout te nomme comme Toi, au commencement, Tu l’as nommé et cela a existé. Oui ! Le monde révèle le mystère de ta présence
Chaque être humain est l’image de ce Dieu invisible que nous pressentons et auquel nous parlons ; il fait référence à Lui seulement avec son être dans ce monde parce qu’élu comme lieu privilégié de la visitation de Dieu. Dieu s’est fait une maison dans ce cosmos et dans le même être humain.
Nous pouvons suivre à la trace cette empreinte pour te trouver, mais cela ne nous suffit pas parce que nous désirons toujours le visage, l’étreinte  la  plus profonde, la présence vive. Tu es encore loin, et c’est pour cela que ta venue nous est urgente, approche-toi et rends-nous visite.  Si notre cri n’était pas entendu avec désespoir, nous n’aurions qu’à conformer notre vie à ce monde étroit et insuffisant, parce que nous vivons entre  le sentiment d’une réalité au-delà de ce que nous voyons et la tentation de conformer la vie à ce que nous voyons, entre regarder au loin ou réduire le regard. Nous ne pouvons que te presser ou nous taire pour toujours.
Voici que tout parle de Toi nous prévenant de ta visite. Les cieux s’ouvriront et distilleront  la rosée, la justice fleurira, et le Seigneur viendra (Cfr. Is 45, 8). Tout annonce ta venue. « Oui, ma venue  est proche! » (Ap 22, 7). Et quand Jésus, le Seigneur, viendra, la distance se raccourcira entre le visible et l’invisible, l’immanent et le transcendent, le contingent et l’éternel, le Dieu qui habite le ciel et l’homme sur la terre.
 
2.- Toi, tu es ici. La Création t’attend parce que c’est seulement quand Tu y es qu’elle parvient à son sens le plus entier. Tu es là, et alors, tout est là où il doit être, et tout devant Toi se fait  présent. Quand Tu appelles les êtres, ils existent (Cfr. Baruch 3, 35); les étoiles vont à ta recherche, leur orbite a en Toi leur repos ; les arbres battent des mains, les collines poussent des cris de joie, (Is 55, 12), les anges chantent avec joie ta gloire (Lc 2, 14), et les hommes de tous les confins de la terre, se réunissent et se prosternent auprès de l’Enfant nouveau-né. (Mt 2,11).
Toute la Création et toute l’humanité ouvre son sein pour t’accueillir. Les animaux te réchauffent et t’abritent, les hommes apportent  devant Toi leur travail et leur peines, leurs fromage blanc et leur miel ; la mère recouvre et donne le sein à un Dieu. Le père soutient le mystère de son humble accueil. Tout est devant Toi. Tu es arrivé et tout t’attendait.  La visite de Dieu en Jésus a fait possible que l’invisible soit vu, l’intouchable soit touché, de savourer l’incréé. Et si  à ton arrivée les hommes ne chantaient  pas, les anges ont dû chanter. Parce que « il y a eu des cantiques, oui !, dans les temps obscurs »
Si Jésus nait au milieu de nous, à nouveau le chaos se transforme en cosmos et la vie, même celle du plus démuni et pauvre parmi toutes les créatures, a une cause et trouve son destin parce que le Fils est venu à cette chair et l’a épousé en alliance éternelle, faisant de Dieu et de l’homme une unique pièce en Lui. Le sommet du salut est ce « ostrakón », cette tessère divine, Dieu-Homme s’unissent, coïncident  et s’allient. En Jésus-Christ, Dieu et l`être humain se sont réconciliés c’est précisément cette vérité qui rend possible le fait de tout comprendre, tout assumer, même cette vie qui dans sa beauté, laisse entrevoir la Lumière indicible, et qui dans sa contingence, est très insuffisante.  Dieu n’est pas un ennemi pour l’homme et l’homme n’est pas un ennemi pour Dieu, ils sont amis.
Notre attente  a été comblée. Mais cela ne suffit pas non plus, c’est  pourquoi chaque année nous nous souvenons de ce qui s’est passé, image d’une venue définitive, dans laquelle l’unité sera soudée pour toujours. Tu viens et Tu viendras. Tu es et Tu seras là. Là où ta venue nous amène.
 
3.- Recevez-le. « Nous attendons un  Sauveur. Le Seigneur Jésus-Christ » (Tit 2, 13). La réponse de l’homme devant ce lumineux mystère ne peut Être autre que celle d’accueillir le Seigneur qui arrive, le recevoir ici, dans notre vie quotidienne  et dans notre monde personnel et social, communautaire et ecclésial. Recevez le Dieu qui vient,  accueillez-Le et laissez-Le entrer pour qu’il opère le miracle de la communion réconciliatrice entre Dieu et l’homme, et entre les  hommes entre eux. Nous avons besoin d’apprendre à recevoir, à nous ouvrir et à laisser les fermetures  provoquées par la peur, l’égoïsme et l’angoisse. Ouvrons, donc, les portes de l’accueil (cfr. Is 26, 1-6), recevons le Seigneur qui arrive et nous demande d’être accueilli et reçu.
 
Joyeuse Pâque de la Nativité du Seigneur!

 
Monastère de la Conversion
Sotillo de la Adrada, Ávila
 

​
« Par Toi toutes les choses sont parvenues à être. Le monde n’est plus une nature installée sur son propre mystère ; il est ton œuvre. Tu l’as conçue  et Tu l’as fait exister. Par Toi elle a réalité et force, essence et sens, et Tu as rendu témoignage d’elle en disant “qu’elle est bonne”, “très bonne”.
Je crois que tout a été créé par Toi, ô Dieu.
Apprends-moi à comprendre cette vérité. C’est la vérité de mon existence.
Si on l’oublie, je me plonge dans le déraisonnable et la sottise.
Mon cœur est d’accord avec elle.
Je ne veux pas vivre par droit propre, mais affranchi par Toi.
Je n’ai rien par moi-même ; tout est ton don et seulement sera mien si je le reçois de Toi.
Constamment je me reçois de ta main.
C’est ainsi et ainsi cela doit être. Celle-ci est ma joie et ma vérité.
Constamment tes yeux me regardent et je vis de ton regard, mon Créateur et mon Sauveur.
Apprends-moi à comprendre, dans le silence de ta présence, le mystère de mon existence.
Et de ce que j’existe par Toi, devant Toi et pour Toi. Amen»
                                                                        R. Guardini

PÂQUE DE L’INNOCENT QUI SAUVE

31/3/2018

 

PÂQUE 2018
​
TON INNOCENCE NOUS SAUVE

LETTRE DE COMMUNION
« Le Christ lui-même est mort une fois pour les péchés, juste pour des injustes, an de nous mener à Dieu. » 1Pe 3, 18
Imagen
Chers frères et sœurs Avec la Pâque commence le Jugement sur le monde (Jn 12,31), sur la vie, sur l’homme, sur Dieu et nous devons partir d’une constatation claire et évidente: il nous est facile nous identifier avec les victimes, parce que réellement nous somme à leurs côtés, mais personne confesse le bourreau que nous sommes aussi, que nous portons à l’intérieur de nous-mêmes, qui s’accroupi dissimulée  dans le millier d’actions quotidiennes que le délattent sans parvenir à le condamner. Nous ne sommes pas innocents !!! Nous avons tous prouvé notre culpabilité, la certitude que notre vie a perdu l’innocence en un de ses recoins. Nous sommes transgresseurs, même le plus innocent parmi nous tend à dévoiler les énigmes, et il est attiré vers eux jusqu’au point de risquer à rentrer dans les plus sombres des mondes, y pénétrer par pure curiosité ou pour connaître en première personne ou pour découvrir ce qui nous crie d'être découvert comme une promesse équivoque de la liberté et du bonheur que nous désirons. 
Nous sommes des innocents mais, nous sentons-nous coupables? Dans un monde sans culpabilité ni excuses, se déclarer coupable est presque un impossible, une disgrâce, une alarme. Si nous ne commettons pas des crimes exécrables ou des actions cruelles, nous devons être reconnaissants a ce que notre vie n’ai pas été mue par des mains qui auraient pu nous y amener. Nous ne savons pas ce que nous serions devenus dans les mêmes conditions de vie de tant de bourreaux.
De toute façon, nous partageons le destin de tout être humain et en cette espèce nous nous y trouvons et nous nous y sentons identifiés. Cette créature d’espérance que nous sommes demande clémence ou la défense qu’elle ne peut pas se donner à soi-même, même pas aux autres, quand elle assume sa culpabilité ou quand on est blâmé.
Le Dieu de l’Ancien Testament parvient à charger avec le péché du Peuple (Ex 34, 6-7). C’est le Dieu « riche en miséricorde » (Ef 2, 4-9) qui pardonne la coulpe et maintient sa promesse parce qu’il est innocent, et seulement l’innocent a le pouvoir de pardonner. Cette innocence divine sera révélée dans le Fils, l’Innocent qui prend sur soi la charge du coupable (Jn 19,17) assumant ce qu’Il n’est pas, se faisant condamné à mort pour livrer la bataille qui nous appartient. Coupable ! Il est rentré dans la filée des pécheurs et, depuis le Baptême il a appartenu à la communauté de destin de l’homme qui consommera dans la condamnation à mort, dans le Baptême de sang, nous représentant, prenant nôtre place, agissant en notre faveur, prenant sur Lui nos péchés dans la demande de pardon devant le Père (Lc 23, 34). En Lui nous avons été réconciliés « Car c'était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant en nous la parole de la réconciliation.»2Cor 5, 19
Celui-ci est l’excès (le surplus) de l’amour de Dieu manifesté en Crist Jésus qui aura un pouvoir illimité pour vaincre le mal, la coulpe, la haine, la distance. Il assume notre existence coupable, celle des pécheurs, et se met à notre place, parvenant non seulement à nous remplacer mais aussi  à nous représenter devant le Père jusqu’à parvenir à l’ultime et définitive restauration qui supposera une rénovation total. (Ap 21, 5)
Et cet amour total, restaurateur, cette grâce de réconciliation vers quel coupable est-elle adressée ? Non pas à un coupable quelconque, mais à un coupable repenti. Celle-ci est notre part irrévocable, celle-ci la tâche du don, celle-ci la grâce plus chère, la réponse la plus libre, celle de plus de valeur. Parvenir à se repentir de tant de mal par tant de Bien reçu jusqu’à entendre de la part de l’Innocent son jugement final sur nous : Innocent (Lc 23, 43)
Nous avons été délivrés du péché, de la mort, et du mal par la force d’un Agneau et cette réalité paradoxal du chemin chrétien est la plus lumineuse des vérités, et en même temps, la plus choquant parce qu’elle présente la omni-faiblesse, la non-violence, le non pouvoir,  comme le vrai pouvoir qui fait éclater les puissances du mal. La Passion du Christ ouvre un nouveau chemin de relation parmi les hommes et Dieu et entre nous comme fils et frères : l’innocent cherche le coupable pour le sauver, l’innocent n’emploie pas la violence pour sauver le coupable de son erreur mais la provocation d’un amour en excès qui paralyse la course vertigineuse de la méchanceté. Jusqu’à ce que le coupable reconnaisse que « Vraiment celui-ci était fils de Dieu! » (Mt 27, 54)
Nous avons été lavés dans le sang de l’Innocent (1 Jn 1, 7) et depuis, le martyre est le mode le plus radical de la suite du Christ et, pourtant, le chemin de l’Eglise. Le suivre Lui, amènera l’être humain à mettre ses pieds sur des traces douloureuses mais qui conduisent vers le matin de Pâques, en présence du Ressuscité.  
Seigneur Jésus, mets-toi en face de nous avec toute l’innocence de ta vie et dévoile nous la vérité sur nous-mêmes, de nos envies caïnites, de nos distances consenties, de nos propres péchés d’omission en tournant la tête pour ne pas voir. Seigneur de miséricorde, purifie notre cœur et accordez-lui la lumière de cette grâce de réconciliation « qui est son destin ». Arrache nos haines et nos méchancetés, les stratagèmes sordides du mal qui nous transpercent jusqu’à créer un vide dangereux et mortel.  Seigneur de l’innocence, délivrez nous de nos blessures qui blessent à d’autres, de nos violences meurtrières, de notre sinueuse malice que nous ne nous décidons pas à éradiquer et que nous cachons, la perpétuant jusqu’à notre mort. Seigneur, innocence bénie, donne nous la grâce d’assumer nous aussi le mal, d’embrasser le bien, de charger avec notre propre culpabilité et celle des autres, de nous sentir responsables du mal qu’un frère pâti et aussi de celui qu’il commet. Ne nous laisse pas partir en nous lavant les mains, nous secouant les mains comme si nous n'avions aucun rôle dans cette lutte acharnée. Baptisez nous Seigneur à la Pâque pour renaître à nouveau. Défendez nous Seigneur, Victime innocente par nos péchés. Saint et Seigneur Jésus Christ nous voulons vivre cette Pâque baignés dans le sang innocent, lavés dans ton sang innocent. Seigneur de tout bien, passe par nos vies y arrachant la racine du mal le plus irréductible. 
Nous te suivons, Innocent qui marche vers la mort en Croix. Avec toi nous allons vers Jérusalem. Nous nous engageons avec toi, nous nous mettons de ta part en ce Jugement sur le monde.
Heureuse Pâque de l’Innocent qui sauve !
Communauté de la Conversion



Francés - Joyeux Noël 2017

26/12/2017

 
Imagen
Imagen


​

​Un Enfant nous est né, un Fils nous est donnés (Is 9,6)

La bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés (Tit 4,4)

1.- CE GRINCEMENT. Quand le mal nous entoure, il provoque en nous un gémissement, un brisement de voix, un ay… mais le mal a son propre son quand il nous blesse, c’est le grincement de l’existence, ce bruit strident qui sonne faux dans l’ensemble de la vie. Nous ne sommes pas faits pour le mal comme nos oreilles ne peuvent pas résister à ce bruit désagréable, qui n’a pas d’harmonie, qui persiste. Il y a une démesure dans le  mal, un excès, qui nous fait tomber ou penser qu’il a le dernier mot, mais nous nous trompons précisément là parce que ni  lui n’a le dernier mot ni le mystère du mal ne prévaut en cette vie.
L’expérience de nous tous est que face au mal nous pourrions constater la présence du bien. De tant de bien ! Peut-être la question plus profonde que nous devrions nous poser ne devrait-elle pas être « pour quoi le mal ? » mais « pour quoi le bien ? » et nous mettre face au Bien pour le déclarer ouvertement présent dans le monde, dans notre entourage, pour le reconnaitre, pour vérifier son évidence ou admettre nous aussi, notre incapacité à sortir de ce qui nous retient quotidiennement et servir le bien qui n’est pas salué.
2.- A QUI NOUS DEVONS TANT DE BIEN?
« La dimension du mal se mesure par le pouvoir de son antidote »  L’antidote contre le mal ne sera rien d’autre que l’INNOCENCE , celle de l’Enfant et celle de l’Homme qui mourra sur la Croix, ainsi le mal sera assumé par celui qui ne le commet pas, qui es seulement Bonté. Ce sera pour le même mal un défi insupportable parce que l’Innocent, celui qui ne fait pas le mal, celui qui ne répondra jamais au mal par le mal a , cependant, dans son innocence, la force définitive contre lui.
Tant de bien comme il y a dans le monde nous le devons non pas à une innocence quelconque mais à un AMOUR INNOCENT. Dieu, qui a entendu notre clameur , et qui s’est fait présent, comme il a fait depuis les temps anciens avec un amour de miséricorde et de tendresse, a un pouvoir contre le mal qui nous afflige mais son pouvoir passe par la vérité la plus radicale : la sienne propre, sa propre innocence qui assume notre douleur et notre souffrance 
L’Incarnation est l’étreinte de Dieu à notre condition humaine qui soufre l’aiguillon du mal mais elle est aussi le coup mortel au mal: l’Innocence du Dieu fait homme pour nous sauver sera l’aiguillon contre le mal. 
3.- A QUI DEVONS NOUS TANT DE BIEN
Nous adorons donc, Celui auquel nous devons tant de bien, Celui qui s’est fait présent quand nous n’avions pas de protecteur, Celui qui a assumé notre faute ou notre faible condition jusqu’à être couché  dans une crèche, Celui qui ne peut nous faire aucun mal parce qu’il se présente sans défense, enveloppé de langes, nouveau-né, dans les bras de Marie, sa Mère, et de Saint Joseph.
Notre monde, sans fautes ni pardon (excuses) ou, au contraire, préoccupé par la faute sans défenseur ou la faute comme châtiment éternel et lacérant, désire cette libération, celle qui nous arrive par l’innocence de Jésus, aujourd’hui Enfant de Bethléem.
Notre monde en tension constante par les forces en conflit qui nous divisent et qui invalident nos souhaits de réconciliation et de pardon a, dans l’Innocence Divina du nouveau-né, le Chemin Saint sur lequel cheminer jusqu’à parvenir à la Paix. 
Notre monde attaqué par l’angoisse, le désespoir, la solitude et l’égoïsme, ne sera sauvé que par cette Innocence amante qui restaure la Beauté première du dessein divin sur la Création. 
Seulement l’Innocent peut donner le pardon et parvenir à la réconciliation définitive parce que seulement celui qui n’a pas de faute peut pardonner le coupable. Pour cela, en Lui, en Jésus seul, est notre espérance de pardon, réconciliation et paix.
Devant Celui à Qui nous devons tant de bien, comme tous nous l’expérimentons tout au long de nos journées, tout au long de notre vie, nous voulons nous prosterner rendant grâces, bénissant son Nom, le louant sans cesse, l’adorant. Devant Lui nous voudrions apprendre de son Innocence et nous voudrions nous accrocher  à Elle pour être sauvés par l’étreinte de sa Bonté sans limites. Nous souhaiterions qu’une vague d’amour véritable s’étende sur notre monde, qu’elle commence au plus secret de notre cœur et qu’elle recouvre la face de la terre jusqu’à rendre possible une nouvelle naissance, une nouveauté dans l’Amour et la Bonté que nous apporte celui qui ne fait de mal à personne.


Que nos souhaits brûlent auprès de ce Foyer d’Amour innocent et que soient ramollis les rochers endurcis de nos cœurs, de nos relations humaines, de notre structures sociales, pour que soit finie la vague du mal et qu’elle soit vaincue par le Vent, la Brise suave du Bien que Jésus de Nazareth a apporté sur la terre. 
Joyeux Noël !!!
Sœurs Augustines, OSA
Monastère de la Conversion, Sotillo de l’Adrada (Ávila), Espagne
Monastère de l’Incarnation, Pueblo Libre (Lima), Pérou

[1] Adolphe Gesché dans son œuvre Dieu pour penser, parle d’un excès dans l’expérience du mal qui justifie la relation que celui-ci garde avec Dieu.
[2] [2] Pavel Evdokimov, L’amour fou de Dieu
[3] Le terme innocence se réfère à l’absence ou l’exonération de faute ou coulpe. Dans le terrain juridique, l’innocence est l’état de qui n’a pas été déclaré coupable. Deux mots grecs, ákatos « sans mal » et ádolos, «sans tromperie», expriment la signification du terme latin, innocens «incapable de faire du mal». Ákakos es celui qui n’a pas de malice et pour tant ne trompe pas.
[4] Cf Ex 6,5.
[5] « Où est Dieu? » Elie Wiesel dans sa Trilogie de la Nuit, a répondu avec la plus paradoxale de réponses: « Il est là dans l’homme que l’on est en train de pendre ».

Projet communautaire pour 2018: EGLISE DE LA RÉCONCILIATION
Aidez-nous à la construire :
1º Avec votre prière. Elle est le fondement de cette œuvre.
2º Avec un don. Qu’il soit grand ou petit, votre apport à ce projet et le peu de beaucoup fera possible l’Eglise de tous.
Imagen

    Carta de
    Comunión

    Reflexión que enviamos en los tiempos fuertes de la liturgia a las hermanas y a todos los amigos de la Comunidad de la Conversión para juntos tener un solo corazón y una sola alma hacia Dios.

    Carta por fechas

    Diciembre 2018
    Abril 2018
    Marzo 2018
    Diciembre 2017
    Marzo 2016
    Marzo 2015
    Marzo 2014
    Marzo 2013
    Marzo 2011
    Marzo 2010
    Abril 2009

    Fuente RSS

    Categorías

    Todos
    DEUTSCH
    FRANCÉS
    INGLÉS
    ITALIANO
    MAGYARORSZÁGON
    POLACO

Con tecnología de Crea tu propia página web con plantillas personalizables.
  • Comunidad
    • Fraternidad laical
    • Historia
    • Quiénes somos
    • Carisma
  • Interioridad
    • Oración
    • Estudio
    • Laboratorio de la fe
    • Palabra de Dios
  • Misión
    • Camino de Santiago
    • Itinerancias
    • Encuentros JARIS
    • Civitas Dei
    • Ecumenismo
  • Hospedería
    • Agenda - hospedería
  • News!
  • Contacto
  • Artesanía
    • Productos de Navidad
    • Cuaresma - Productos
    • Talleres artesanos
    • Diseño Gráfico