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PÂQUE DE L’INNOCENT QUI SAUVE

31/3/2018

 

PÂQUE 2018
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TON INNOCENCE NOUS SAUVE

LETTRE DE COMMUNION
« Le Christ lui-même est mort une fois pour les péchés, juste pour des injustes, an de nous mener à Dieu. » 1Pe 3, 18
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Chers frères et sœurs Avec la Pâque commence le Jugement sur le monde (Jn 12,31), sur la vie, sur l’homme, sur Dieu et nous devons partir d’une constatation claire et évidente: il nous est facile nous identifier avec les victimes, parce que réellement nous somme à leurs côtés, mais personne confesse le bourreau que nous sommes aussi, que nous portons à l’intérieur de nous-mêmes, qui s’accroupi dissimulée  dans le millier d’actions quotidiennes que le délattent sans parvenir à le condamner. Nous ne sommes pas innocents !!! Nous avons tous prouvé notre culpabilité, la certitude que notre vie a perdu l’innocence en un de ses recoins. Nous sommes transgresseurs, même le plus innocent parmi nous tend à dévoiler les énigmes, et il est attiré vers eux jusqu’au point de risquer à rentrer dans les plus sombres des mondes, y pénétrer par pure curiosité ou pour connaître en première personne ou pour découvrir ce qui nous crie d'être découvert comme une promesse équivoque de la liberté et du bonheur que nous désirons. 
Nous sommes des innocents mais, nous sentons-nous coupables? Dans un monde sans culpabilité ni excuses, se déclarer coupable est presque un impossible, une disgrâce, une alarme. Si nous ne commettons pas des crimes exécrables ou des actions cruelles, nous devons être reconnaissants a ce que notre vie n’ai pas été mue par des mains qui auraient pu nous y amener. Nous ne savons pas ce que nous serions devenus dans les mêmes conditions de vie de tant de bourreaux.
De toute façon, nous partageons le destin de tout être humain et en cette espèce nous nous y trouvons et nous nous y sentons identifiés. Cette créature d’espérance que nous sommes demande clémence ou la défense qu’elle ne peut pas se donner à soi-même, même pas aux autres, quand elle assume sa culpabilité ou quand on est blâmé.
Le Dieu de l’Ancien Testament parvient à charger avec le péché du Peuple (Ex 34, 6-7). C’est le Dieu « riche en miséricorde » (Ef 2, 4-9) qui pardonne la coulpe et maintient sa promesse parce qu’il est innocent, et seulement l’innocent a le pouvoir de pardonner. Cette innocence divine sera révélée dans le Fils, l’Innocent qui prend sur soi la charge du coupable (Jn 19,17) assumant ce qu’Il n’est pas, se faisant condamné à mort pour livrer la bataille qui nous appartient. Coupable ! Il est rentré dans la filée des pécheurs et, depuis le Baptême il a appartenu à la communauté de destin de l’homme qui consommera dans la condamnation à mort, dans le Baptême de sang, nous représentant, prenant nôtre place, agissant en notre faveur, prenant sur Lui nos péchés dans la demande de pardon devant le Père (Lc 23, 34). En Lui nous avons été réconciliés « Car c'était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant en nous la parole de la réconciliation.»2Cor 5, 19
Celui-ci est l’excès (le surplus) de l’amour de Dieu manifesté en Crist Jésus qui aura un pouvoir illimité pour vaincre le mal, la coulpe, la haine, la distance. Il assume notre existence coupable, celle des pécheurs, et se met à notre place, parvenant non seulement à nous remplacer mais aussi  à nous représenter devant le Père jusqu’à parvenir à l’ultime et définitive restauration qui supposera une rénovation total. (Ap 21, 5)
Et cet amour total, restaurateur, cette grâce de réconciliation vers quel coupable est-elle adressée ? Non pas à un coupable quelconque, mais à un coupable repenti. Celle-ci est notre part irrévocable, celle-ci la tâche du don, celle-ci la grâce plus chère, la réponse la plus libre, celle de plus de valeur. Parvenir à se repentir de tant de mal par tant de Bien reçu jusqu’à entendre de la part de l’Innocent son jugement final sur nous : Innocent (Lc 23, 43)
Nous avons été délivrés du péché, de la mort, et du mal par la force d’un Agneau et cette réalité paradoxal du chemin chrétien est la plus lumineuse des vérités, et en même temps, la plus choquant parce qu’elle présente la omni-faiblesse, la non-violence, le non pouvoir,  comme le vrai pouvoir qui fait éclater les puissances du mal. La Passion du Christ ouvre un nouveau chemin de relation parmi les hommes et Dieu et entre nous comme fils et frères : l’innocent cherche le coupable pour le sauver, l’innocent n’emploie pas la violence pour sauver le coupable de son erreur mais la provocation d’un amour en excès qui paralyse la course vertigineuse de la méchanceté. Jusqu’à ce que le coupable reconnaisse que « Vraiment celui-ci était fils de Dieu! » (Mt 27, 54)
Nous avons été lavés dans le sang de l’Innocent (1 Jn 1, 7) et depuis, le martyre est le mode le plus radical de la suite du Christ et, pourtant, le chemin de l’Eglise. Le suivre Lui, amènera l’être humain à mettre ses pieds sur des traces douloureuses mais qui conduisent vers le matin de Pâques, en présence du Ressuscité.  
Seigneur Jésus, mets-toi en face de nous avec toute l’innocence de ta vie et dévoile nous la vérité sur nous-mêmes, de nos envies caïnites, de nos distances consenties, de nos propres péchés d’omission en tournant la tête pour ne pas voir. Seigneur de miséricorde, purifie notre cœur et accordez-lui la lumière de cette grâce de réconciliation « qui est son destin ». Arrache nos haines et nos méchancetés, les stratagèmes sordides du mal qui nous transpercent jusqu’à créer un vide dangereux et mortel.  Seigneur de l’innocence, délivrez nous de nos blessures qui blessent à d’autres, de nos violences meurtrières, de notre sinueuse malice que nous ne nous décidons pas à éradiquer et que nous cachons, la perpétuant jusqu’à notre mort. Seigneur, innocence bénie, donne nous la grâce d’assumer nous aussi le mal, d’embrasser le bien, de charger avec notre propre culpabilité et celle des autres, de nous sentir responsables du mal qu’un frère pâti et aussi de celui qu’il commet. Ne nous laisse pas partir en nous lavant les mains, nous secouant les mains comme si nous n'avions aucun rôle dans cette lutte acharnée. Baptisez nous Seigneur à la Pâque pour renaître à nouveau. Défendez nous Seigneur, Victime innocente par nos péchés. Saint et Seigneur Jésus Christ nous voulons vivre cette Pâque baignés dans le sang innocent, lavés dans ton sang innocent. Seigneur de tout bien, passe par nos vies y arrachant la racine du mal le plus irréductible. 
Nous te suivons, Innocent qui marche vers la mort en Croix. Avec toi nous allons vers Jérusalem. Nous nous engageons avec toi, nous nous mettons de ta part en ce Jugement sur le monde.
Heureuse Pâque de l’Innocent qui sauve !
Communauté de la Conversion



PASCUA 2018

30/3/2018

 

El inocente que nos salva

“Cristo murió una sola vez por los pecados, el inocente por los culpables, para conducirlos a Dios” 1 Pe 3, 18
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Queridos hermanos y hermanas, comienza con la Pascua el Juicio sobre el mundo (Jn 12, 31), sobre la vida, sobre el hombre, sobre Dios, y hemos de partir de una constatación clara y evidente: que nos es fácil identi carnos con las víctimas, porque realmente estamos al lado de ellas, pero nadie confesamos al verdugo que también somos o llevamos dentro o se agazapa disimulado en las miles acciones cotidianas que le delatan sin llegar a condenarlo. ¡No somos inocentes! Todos hemos comprobado nuestra culpabilidad, la certeza de que nuestra vida perdió la inocencia en alguno de sus primeros recovecos. Somos transgresores, incluso el más inocente de nosotros tiende a desvelar los enigmas y es atraído por ellos hasta el punto de arriesgarse a entrar en los mundos más oscuros, adentrarse en ellos por pura curiosidad o por conocer en primera persona o por descubrir lo que nos grita ser descubierto como promesa equívoca de la libertad y de la felicidad que tanto deseamos. 
No somos inocentes pero, ¿nos sentimos culpables? En un mundo sin culpas ni disculpas declararse culpable es casi un imposible, un desfavor, una alarma. Si no llegamos a cometer crímenes execrables o acciones crueles, hemos de agradecer que nuestra vida no haya sido movida por manos que hubieran podido llevarnos a ello. No sabemos qué hubiera sido de nosotros en las mismas condiciones de vida de tantos verdugos. 
Sea como sea, compartimos el destino de todo ser humano y en esta especie nos encontramos y con ella nos identi camos. Esta criatura de esperanza que somos pide clemencia o la defensa que no puede darse a sí misma e, incluso, a los demás, cuando asume sus culpas o cuando es culpado. 
El Dios del AT llega a cargar con el pecado del Pueblo (Ex 34, 6-7). Es el Dios “rico en misericordia” (Ef 2, 4-9) que perdona la culpa y mantiene su promesa porque es inocente y solo el inocente tiene el poder de perdonar. Esa inocencia divina será revelada en el Hijo, el Inocente que toma la carga del culpable (Jn 19, 17), asumiendo lo que no es, haciéndose reo de muerte para librar la batalla que nos pertenecía a nosotros. ¡Culpable! Él ha entrado en el río de los pecadores y, desde el Bautismo, ha pertenecido a la comunidad de destino del hombre que consumará en la condena a muerte, en el Bautismo de sangre, representándonos, poniéndose en nuestro lugar, actuando en favor nuestro y haciéndose cargo de nuestros pecados en la petición del perdón ante el Padre (Lc 23, 34). En Él hemos sido reconciliados. “Porque en Cristo estaba Dios reconciliando al mundo consigo, no tomando en cuenta las transgresiones de los hombres, sino poniendo en nosotros la palabra reconciliación” (2 Cor 5, 19). 
Este es el exceso (el de-más) del amor de Dios manifestado en Cristo Jesús que va a tener un poder ilimitado para vencer el mal, la culpa, el odio, la distancia. Él asume nuestra existencia culpable, la de los pecadores, y se pone en nuestro lugar, llegando no solo a sustituirnos sino también a representarnos ante el Padre hasta llegar a una restauración última y de nitiva que suponga una renovación total (Ap 21, 5). 
Y, este amor total y restaurador, esta gracia de reconciliación, ¿a qué culpable va dirigida? No a un culpable cualquiera sino al culpable arrepentido. Esta es nuestra parte irrevocable, esta la tarea del don, esta la gracia más cara, la respuesta más libre, la más valiosa. Llegar a arrepentirse de tanto 

mal por el mucho Bien recibido hasta escuchar de parte del Inocente su juicio nal sobre nosotros: Inocente (Lc 23, 43). 
Hemos sido liberados del pecado, de la muerte y del mal por la fuerza de un Cordero y esta realidad paradójica del camino cristiano es la verdad más luminosa y, a la vez, la más chocante porque presenta la omni-debilidad, la no violencia, el no-poder como el verdadero poder que revienta las potencias del mal. La Pasión de Cristo abre una senda nueva de relación entre los hombres y Dios y entre nosotros como hijos y hermanos: el inocente busca al culpable para salvarle, el inocente no emplea la violencia para salvar al culpable de su error sino la provocación de un amor en exceso que paralice la carrera vertiginosa de la maldad. Hasta que el culpable reconozca que “verdaderamente este era Hijo de Dios” (Mt 27, 54). 
Hemos sido lavados en la sangre del Inocente (1 Jn 1, 7) y, desde entonces, el martirio es el modo de seguimiento más radical de Jesús y, por tanto, el camino de la Iglesia. Seguirle a Él llevará al ser humano a poner sus pies en huellas dolientes pero que conducen a la mañana de Pascua, a la presencia del Resucitado. 
Señor Jesús, ponte frente a nosotros con toda la inocencia de tu vida y desvélanos la verdad de nosotros mismos, de nuestras envidias cainitas, de nuestras distancias consentidas, de nuestros pecados de omisión por volver la cabeza para no ver. Puri ca, Señor de misericordia, nuestro corazón y dale la luz de esta gracia de reconciliación “que es su destino”. Arranca nuestros odios y maldades, las sórdidas estratagemas del mal que nos va horadando hasta crear un vacío peligroso y mortal. Líbranos, Señor de la Inocencia, de nuestras heridas que hieren a otros, de nuestras violencias asesinas, de nuestra sinuosa malicia que no nos decidimos a erradicar y la escondemos, perpetuándola hasta la muerte. Señor, Inocencia bendita, danos la gracia de poder asumir también nosotros el mal, abrazarnos al bien, cargar con la culpa propia y con la ajena, sentirnos responsables del mal que un hermano padece y también del que comete. No nos dejes partir lavándonos las manos, sacudiéndonos las manos como si no tuviésemos parte en esta lucha encarnizada. Bautízanos, Señor, en la Pascua para volver a nacer. De éndenos, Señor, Víctima inocente por nuestros pecados. Santo y Señor Jesucristo queremos vivir esta Pascua bañados en la sangre inocente, lavados en tu sangre inocente. Pasa, Señor de todo bien, por nuestras vidas arrancando la raíz del mal más irreductible. 
Te seguimos, Inocente que caminas hacia la muerte en Cruz. Vamos contigo a Jerusalén. Nos comprometemos contigo, nos pondremos de tu parte en este Juicio sobre el mundo. 

¡Feliz Pascua del Inocente que salva! 
Comunidad de la Conversión

Passover of the Innocent who saves

30/3/2018

 
Communion Letter
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Passover 2018 
Your innocence saves us

 “Christ himself died once and for all for sins, the upright for the sake of the guilty, to lead us to God” 
​
(1 Pe 3, 18)
Dear brothers and sisters, with the Passover, the judgment upon the world begins (Jn 12,31), upon life, upon mankind, upon God, and we must start off from a clear and obvious statement: that it is easy for us to identify ourselves with the victims, because we really are next to them, but none of us confesses the executioner that we also are or carry inside or lurks disguised in the thousands of daily actions that betray him without condemning him.

We are not innocent! We have all proved our guilt, the certainty that our life lost its innocence in one of its firsts nooks. We are transgressors, even the most innocent one of us tends to reveal the enigmas and is attracted by them up to the point of risking entering the darkest worlds, deepening in them for the sake of pure curiosity or so as to know first-hand or to discover what shouts at us to be discovered as an equivocal promise of the freedom and happiness we so much desire. 

We are not innocent, but do we feel guilty? In a world with no guilts or apologies, to declare oneself guilty is nearly an imposible, a disfavor, an alarm. If we don’t get to commit execrable crimes or cruel actions, we are to be grateful that our life hasn't been moved by hands that could have led us to it. We don't know what could’ve become of us in the same life conditions of so may executioners. 
Either way, we share every human being’s destiny and in this species we find ourselves and with it we identify ourselves. This creature of hope that we are, begs for clemency or for the defense it cannot give itself and, nor to others when it asumes its faults or when its blamed. 

The God of the Old Testament bears with the sin of the People (Ex 34, 6-7). He’s the God “rich in mercy” (Eph 2,4-9) that forgives the faults and keeps his promise because he is innocent and only He who is innocent has the power to forgive. That devine innocence will be revealed in the Son, the Innocent who takes upon Himself the burden of the guilty (Jn 19,17), assuming what he is not, making himself death row in order to wage the war that belonged to us. Guilty! He has entered the river of sinners, and since the Baptism, he has belonged to the community of destiny of the man that will be consummated  in the death sentence, in the Baptism of blood, representing us, taking our place, acting in our favor and taking charge of our sins in the petition for forgiveness before the Father (Lk 23,34). In him we have been reconciled. “God was in Christ reconciling the world to himself, not holding anyone's faults against them, but entrusting to us the message of reconciliation.” (2 Cor 5,19)

This is the excess of God’s love reveled in Jesus Christ that is going to have a limitless power to winnower evil, blame, hatred, distance. He assumes our guilty existence, that of the sinners, and he takes our place, up to the point of not only replacing us, but also to represent us before the Father until an ultimate and definitive restoration is reached that will imply a total renewal (Rev 21,5). 

And this total and restoring love, this grace of reconciliation, which guilty person is it intended for? Not to any guilty but to the repented one. This is our irrevocable part, this is the gift’s task, this the most expensive grace, the most free answer, the most valuable. To regret such wickedness in exchange for so much goodness received, until we listen from the Innocent his final judgment upon us: Innocent (Lk 23, 43).


We have been delivered from sin, from death and from evil through the strength of a Lamb and this paradoxical reality of the christian way is the brightest truth and, at the same time, the most striking, because it presents the all-weakness, the non violence, the non power, as the true power that bursts the powers of evil. The Passion of Christ opens a new path of relationship between men and God, and between us as sons and brothers: He who is innocent looks for the guilty one in order to save him, he who is innocent doesn't make use of violence to save the guilty one from his error, but rather the provocation of a love in excess that can paralyze the vertiginous race of evilness. Until the guilty admits that “truly this was the Son of God” (Mt 27, 54).


We have been washed in the blood of the Innocent (Jn1,7), and ever since, martyrdom is the most radical way to follow Jesus and, therefor, the way of the Church. To follow him will lead the human being to put his feet in his hurting footprints, but that lead to the morning of Easter, to the presence of the Risen. 

Lord Jesus, face us with all the innocence of your life and reveal to us the truth of ourselves, of our vengeful envies, of our allowed distances, of our since of omission because we turn away so as not to see. Purify, Lord of mercy, our heart and give it the light of this grace of reconciliation “that is its destiny”. Strip our hatreds and wrongdoings, the sordid stratagems of evil that pierce us until a dangerous and mortal vacuum is created. Free us, Lord of Innocence, from our wounds that wound others, from our assassin violences, from our sinuous malice which we never make the point of eradicating and which we hide, perpetuating it until death. Lord, blessed Innocence, give us the grace of being able to asume evil, of embracing goodness, of bearing our own blame and the foreign one, of feeling responsables for the evil that a brother suffers and also the evil he commits. Don’t let us leave washing our hands, shaking our hands as if we had no part in this fierce battle. Baptize us, Lord, in the Passover so as to be born again. Defend us, Lord, innocent Victim for our sins. Holy and Lord Jesus Christ, we want to live this Passover washed by the innocent blood, washed by your innocent blood. Lord of all goodness, pass through our lives rooting out the most irreductible evilness. 

We follow you, Innocent who walks towards death upon the Cross. We are going with you towards Jerusalem. We commit to you, we will take sides with you in this Judgment upon the World. 
Happy Passover of the Innocent who saves!
Comunidad de la Conversion (Community of the Conversion)

Das Osterfest des Unschuldigen, der rettet

29/3/2018

 
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BRIEF DER EINHEIT - 2018

“Christus ist der Sünden wegen ein einziges Mal gestorben, er, der Gerechte, für die Ungerechten, um euch zu Gott hinzuführen” 1 Petr 3, 18.
Liebe Brüder und Schwestern,
mit dem Osterfest beginnt das Gericht über die Welt (Joh 12, 31), über das Leben, über den Menschen, über Gott, und wir müssen von einer klaren und offensichtlichen Feststellung ausgehen: dass wir uns leicht mit den Opfern identifizieren, weil wir uns in der Tat neben ihnen befinden, aber keiner von uns bekennt sich zum Verbrecher, der wir ebenfalls sind oder den wir in uns tragen oder der sich heimlich hinter unzähligen unserer alltäglichen Handlungen versteckt, die ihn verraten, ohne ihn jedoch zu verurteilen. Wir sind nicht unschuldig! Alle haben wir unsere Schuldigkeit erfahren, sind uns bewusst, dass unser Leben in einer seiner ersten Wegkrümmungen seine Unschuld verloren hat. Wir sind Grenzüberschreiter, sogar der Unschuldigste unter uns neigt dazu, Rätsel zu enthüllen und wird von ihnen angelockt, bis hin zu dem Punkt, dass er sich in die dunkelsten Welten vorwagt, dass er aus purer Neugier oder für eine Erfahrung aus erster Hand in sie eindringt, oder um zu entdecken, was von uns unbedingt als angebliche Verheissung von Freiheit und Glück entdeckt werden will, die wir so sehr ersehnen.
Wir sind nicht unschuldig, aber fühlen wir uns schuldig? In einer Welt ohne Schuld und Entschuldigung ist es beinahe unmöglich, sich schuldig zu erklären, es spräche gegen uns, würde alarmieren. Wenn wir nicht tatsächlich abscheuliche Verbrechen und Grausamkeiten begangen haben, müssen wir dankbar sein, dass unser Leben nicht von Händen gelenkt wurde, die uns dazu hätten bringen können. Wir wissen nicht, was aus uns hätte werden können in denselben Lebensumständen so vieler Verbrecher.
Wie dem auch sei, wir teilen das Schicksal jedes Menschen, und in dieser Spezies bewegen wir uns und mit ihr identifizieren wir uns. Dieses Geschöpf der Hoffnung, das wir sind, bittet um Erbarmen bzw. um die Verteidigung, die es weder sich selbst geben kann, noch den anderen, wenn es seine Schuld auf sich nimmt oder für schuldig erklärt wird.
Der Gott des Alten Testaments nimmt die Schuld des Volkes auf sich (Ex 34, 6-7). Er ist der Gott “reich an Erbarmen” (Eph 2, 4-9), der die Schuld vergibt und seine Verheissung aufrecht erhält, denn er ist unschuldig und nur der Unschuldige hat die Macht zu vergeben. Diese Unschuld wird sich im Sohn offenbaren, der Unschuldige, der die Last des Schuldigen auf sich nimmt (Joh 19, 17), der auf sich nimmt, was er selbst nicht ist, lässt sich zum Tode verurteilen, um den Kampf auszutragen, der uns zugestanden wäre. Schuldig! Er ist in den Fluss der Sünder getreten, und ab der Taufe ist er Teil der Schicksalsgemeinschaft der Menschen geworden, die im Todesurteil ihre Vollendung findet, in der Bluttaufe, an unserer Statt, indem er an unsere Stelle tritt, für uns handelt und sich unserer Sünden annimmt in der Bitte um Vergebung vor dem Vater (Lk 23, 34). In Ihm wurden wir versöhnt. “Gott war es, der in Christus die Welt mit sich versöhnt hat, indem er den Menschen ihre Verfehlungen nicht anrechnete und uns das Wort von der Versöhnung anvertraute” (2 Kor 5, 19).
Das ist das Übermass der Liebe Gottes, die sich in Jesus Christus geoffenbart hat und die eine grenzenlose Macht haben wird, um das Böse, die Schuld, den Hass, die Distanz zu besiegen . Er übernimmt unsere schuldige Existenz, die der Sünder, und tritt an unsere Stelle, indem er uns nicht nur ersetzt, sondern uns auch vor dem Vater vertritt bis hin zu einer letzten und endgültigen Wiederherstellung, die eine vollkommene Erneuerung mit sich bringen wird (Offb 21, 5).
Und an welchen Schuldigen richtet sich diese vollkommene und wiederherstellende Liebe, diese Gnade der Versöhnung? Nicht an irgendeinen Schuldigen, sondern an den Schuldigen, der Reue empfindet. Dies ist unser unwiderrufliche Anteil, die Aufgabe durch die Gabe, diese kostbarste Gnade, diese völlig freie, wertvollste Antwort. Dass wir Reue empfinden für das viele Böse aufgrund des unermesslichen Guten, das wir empfangen haben, bis hin zu dem Tag, an dem wir von Seiten des Unschuldigen sein letztes Urteil über uns hören werden: Unschuldig (Lk 23, 43).
Wir wurden durch die Kraft eines Lammes von der Sünde, vom Tod und vom Bösen befreit, und diese paradoxe Realität des christlichen Weges ist die strahlendste und gleichzeitig die schockierendste Wahrheit, weil sie die vollkommene Schwachheit, die Gewaltlosigkeit, die Ohn-Macht als wahre Macht darstellt, die die Kraft des Bösen sprengt.  Der Leidensweg Christi öffnet einen neuen Pfad der Beziehung zwischen Mensch und Gott und zwischen uns als Söhnen und Töchtern sowie Geschwistern untereinander: der Unschuldige sucht den Schuldigen, um ihn zu retten, der Unschuldige wendet keine Gewalt an, um den Schuldigen von seinem Irrweg abzubringen, sondern provoziert durch eine Liebe im Übermass, die den schwindelerregenden Lauf des Bösen zu einem Stillstand bringen soll. So dass der Schuldige erkennen möge: “Wahrhaftig, das war Gottes Sohn” (Mt 27, 54).
Wir wurden im Blut des Unschuldigen gewaschen (1 Joh 1, 7), und seit diesem Moment ist das Martyrium der radikalste Weg der Nachfolge Jesu, und damit auch der Weg der Kirche. Ihm nachzufolgen, wird den Menschen dahin führen, in schmerzende Fussstapfen zu treten, die jedoch zum Ostermorgen führen werden, in die Gegenwart des Auferstandenen. 
Herr Jesus, stelle Dich vor uns mit der ganzen Unschuld Deines Lebens und offenbare uns die Wahrheit von uns selbst, unseren Neid gleich dem von Kain, unsere geduldeten Distanzen, unsere Unterlassungssünden, weil wir den Blick abwenden. Reinige, Herr der Barmherzigkeit, unser Herz und gib ihm das Licht dieser Gnade der Versöhnung “zu der es berufen ist”. Reisse allen Hass und alle Bosheit aus uns heraus, die schäbige List des Bösen, die Stück für Stück in uns vordringt, um eine gefährliche und tödliche Leere zu hinterlassen. Befreie uns, Herr der Unschuld, von unseren Wunden, die andere verwunden, von unseren mörderischen Gewalttätigkeiten, von unserer heimtückischen Arglist, die wir nicht völlig ausrotten möchten und lieber verstecken und bis zum Tode aufrecht erhalten. Herr, wunderbare Unschuld, gib uns die Gnade, dass auch wir das Böse auf uns nehmen können, indem wir das Gute umarmen, die eigene und die fremde Schuld auf uns nehmen, uns verantwortlich fühlen für das Böse, das ein Bruder erleidet und auch, das er begeht. Lass nicht zu, dass wir unsere Hände in Unschuld waschen, alles von uns abstreifen, als würde uns dieser blutige Kampf nichts angehen. Taufe uns, Herr, an diesem Osterfest, um neu geboren zu werden. Verteidige uns, Herr, unschuldiges Opfer für unsere Sünden. Heiliger Herr Jesus Christus, wir möchten dieses Osterfest gebadet im unschuldigen Blut feiern, gewaschen in Deinem unschuldigen Blut. Komm, Herr alles Guten, reisse aus unserem Leben die Wurzel alles Bösen aus, und sei es noch so unscheinbar.
Wir folgen Dir, Du Unschuldiger, der Du dem Tod am Kreuz entgegengehst. Wir gehen mit Dir nach Jerusalem. Wir bekennen uns zu Dir, wir werden uns auf Deine Seite stellen bei diesem Gericht über die Welt.
Ein frohes Osterfest des Unschuldigen, der rettet!

Monasterio de la Conversión (Gemeinschaft der Bekehrung)

    Carta de
    Comunión

    Reflexión que enviamos en los tiempos fuertes de la liturgia a las hermanas y a todos los amigos de la Comunidad de la Conversión para juntos tener un solo corazón y una sola alma hacia Dios.

    Carta por fechas

    Diciembre 2018
    Abril 2018
    Marzo 2018
    Diciembre 2017
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    Marzo 2015
    Marzo 2014
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